La machinima désigne deux choses à la fois. Une technique et un résultat, soit un moteur 3D et un film réalisé avec ce moteur…
Le développement du jeu vidéo et des FPS (first person shooter = jeu en visée subjective) a largement participé à l’émergence de ce style artistique, emblématique d’usages user-generated.
Plusieurs styles sont successivement apparus : le speed run, consistant à s’enregistrer durant une séquence de jeu terminée à toute allure, suivi par d’autres expressions directement empruntées aux genres cinématographiques traditionnels : drames, comédie, thrillers…
Ce territoire artistique observe une phase d’institutionnalisation puisque plusieurs festivals lui sont consacrés. Les marques et développeurs de jeux vidéo se sont assez portées sponsors de ces évènements, dénotant une ouverture d’esprit pas toujours naturelle dans d’autres catégories de produit, où l’utilisation de produits à des fins non prévues génère parfois des tensions (détournement, parodies = procès…)
Les machinimas sont tellement populaires que le gouvernement chinois les utilise pour concevoir de messages d’avertissement visant à prévenir les comportements de jeu extrêmes.
Pour mieux comprendre la qualité du Machinima, Not just another love story est un exemple frappant :
En savoir plus grâce à l’article Wikipédia
[MàJ] Sur les conseils de mon ami Emilien, je ne résiste pas au plaisir de partager cette reprise de Gotainer. Fou.
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